Icare se retrouve dans un foyer pour enfants, mais il préfère qu’on l’appelle Courgette. Il se sent très seul quand il perd sa mère, mais il rencontre les autres enfants du foyer, Simon, Ahmed, Jujube, Alice, Béatrice et il va beaucoup mieux, surtout avec Camille. Chacun a une histoire morose mais ensemble, ils sont heureux.
Claude Barras signe son premier long-métrage, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, grand chouchou de la sélection. Adapté du roman Autobiographie d’une courgette de Gilles Paris, Céline Sciamma co-écrit le scénario à ses côtés.
Courgette se sent très seul, d’autant plus depuis que sa mère est partie. Placé dans un foyer à seulement 10 ans, il ne se sent pas du tout à sa place. Mais très rapidement, loin du monde cruel des adultes, il se lie d’amitié avec les autres enfants. Ma vie de Courgette témoigne de la cruauté du monde adulte où des enfants peuvent évoluer dans un cadre remplit de haine mais aussi d’amour. Si le film n’hésite pas à montrer la cruauté des parents à travers les histoires de ces enfants, il est une vague d’espoir porté par l’amour qui submerge petits et grands. La stop-motion est très minutieuse, les personnages tout comme les décors regorgent de détails irrésistibles et d’une créativité renversante. On en ressort ému, bonifié et rempli d’espoir.
Aux allures très enfantines, Ma vie de Courgette va au-delà de sa jolie apparence et nous touche pour son sujet difficile, concluant sur une note légère, joyeuse et à la fois mélancolique.
Réalisé par : Claude Barras
Date de sortie : 19 octobre 2016
France – Suisse – 1h06
Une réflexion sur “Ma vie de Courgette”