Brice se plaît dans sa vie de surfeur à Nice. Mais son meilleur ami Marius lui envoie une carte postale depuis Hawaï (enfin, une bouteille à la mer) pour lui demander de l’aide : un usurpateur se fait passer pour le roi de la casse.
Brice est de retour et même 11 ans plus tard, il n’a pas changé. Son casting non plus, excepté au niveau des personnages secondaires, comme l’apparition de Alban Lenoir dans le rôle de Gregor d’Hossegor, montagne de muscles menaçante. Niveau humour, difficile à dire si il est toujours le même… Ou s’il est un peu rouillé.
En 2004, Brice de Nice avait cartonné au box office, notamment chez les plus jeunes, où le « j’t’ai cassé ! » était inévitable. Sa suite bat de l’aile et pour preuve : Camping 3 a fait le double d’entrée pour son premier jour… Oui, belle référence. Jean Dujardin interprète royalement Brice : simplet, drôle, souriant. Si le début du film est plutôt drôle, le scénario tient sur un post-it… Et on s’ennuie. Brice « casse » sur le physique des personnages qu’il croise un à un et très vite, on se lasse. Chaque ligne de dialogue est une mauvaise blague où le malaise s’installe jusqu’à en devenir pesant.
Certains gags peuvent nous donner le sourire mais ils se comptent sur les doigts d’une seule main : pour 1h30, le film semble durer le double, inlassable succession de niaiseries, le film se destine à plaire aux plus jeunes… Mais si l’on s’en réfère à Jean Dujardin, le pire est à venir : « je n’exclus pas de retrouver Brice dans la cinquantaine »…
Ou succession de trailer dévoilant les passages « les plus drôles » du film…
Réalisé par : James Huth – avec Jean Dujardin, Clovis Cornillac, Bruno Salomone
Date de sortie : 19 octobre 2016
France – 1h35