Adrien, 40 ans et totalement immature, se fait larguer par Maude, 35 ans, désireuse d’enfin fonder une famille. Pour tenter de reconquérir l’amour de sa vie, Adrien décide de monter dans le futur ex-appartement conjugal: une crèche à domicile… Le début, d’une improbable expérience éducative…
Présenté en avant-première au Showeb de la rentrée, Daddy Cool nous a été vendu comme la comédie « innovante » de l’année, notamment pour s’être lancé le défi de mettre en scène des enfants… Qui inspirent plus notre désarroi que nos rires.
Bouffonnerie grinçante mettant en scène Vincent Elbaz dans le rôle d’un adulte au syndrome de Peter Pan, son personnage est totalement surjoué et ses gags tellement lourdingues qu’il agace très rapidement. La présence de Laurence Arné contre-balance ces excès mais est également à la limite du sur-jeu. Un duo qui fonctionne plutôt bien mais qui s’écroule face à un scénario faiblard : une succession navrante de gags vus et revus, pour la plupart réduisant les enfants à des « tubes digestifs » n’émettant que des cris et des déjections. Quelques répliques peuvent donner le sourire mais le film tourne très vite en rond et ne propose plus aucun enjeu, si ce n’est qu’une tentative désastreuse de mêler le drame à la comédie pour rendre le scénario encore plus lourd. Tous les personnages, principaux comme secondaires semblent emprisonnés dans des clichés désolants qui ne permettent pas de renouveler la comédie française « cheap».
Daddy Cool trouvera (hélas) sans aucun doute son public malgré son approche lamentable des enfants et de leur éducation, totalement réductrice qui aurait vraiment pu être comique si le scénario avait été convenablement écrit pour des rôles d’enfants et non pas pour des « marionnettes ». On en retiendra une Laurence Arné lumineuse, en espérant que l’on lui proposera des rôles plus intéressants.
Réalisé par : Maxime Govare – avec Vincent Elbaz, Laurence Arné
Date de sortie : 1er novembre 2017
France – 1h37
ça me donne encore moins envie de le voir !!!
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